Ezéchiel 1 – BDS & HOF

La Bible du Semeur

Ezéchiel 1:1-28

Le jugement de Jérusalem

La vocation d’Ezéchiel

1Le cinquième jour du quatrième mois de la trentième année1.1 Probablement le quatrième mois de la trentième année de la vie d’Ezéchiel, l’âge auquel il aurait dû commencer à exercer ses fonctions sacerdotales (Nb 4.3)., je me trouvais parmi les déportés, près du canal du Kebar1.1 Le Kebar: grand canal relié à l’Euphrate, au sud de Babylone.. Le ciel s’ouvrit et Dieu m’envoya des visions.

2Le cinquième jour du mois de cette année-là, c’est-à-dire la cinquième année de la captivité du roi Yehoyakîn1.2 C’est-à-dire juillet 593 av. J.-C. Sur la captivité de Yehoyakîn, voir 2 R 24.8-17 ; 2 Ch 36.9-10., 3l’Eternel adressa la parole à Ezéchiel, fils du prêtre Bouzi, au pays des Chaldéens, près du canal du Kebar. Là, la main de l’Eternel reposa sur lui.

Ezéchiel contemple la gloire de Dieu

4Je vis soudain un vent de tempête venant du nord qui poussait devant lui un énorme nuage sillonné d’éclairs. Ce nuage était entouré d’une clarté éblouissante. En son centre, il y avait l’éclat d’un métal au milieu du feu1.4 Pour les v. 4-28, voir 10.1-22 ; cf. Ap 4.. 5En son milieu, je distinguais quelque chose qui ressemblait à quatre êtres vivants ; par leur aspect, ils ressemblaient à des hommes1.5 Selon 10.15, ces êtres vivants sont des chérubins (voir Ex 25.17 et note).. 6Chacun d’eux avait quatre faces et quatre ailes. 7Leurs jambes étaient droites ; leurs pieds étaient comme ceux d’un taureau et brillaient comme du bronze poli. 8Sous leurs ailes, et à leurs quatre côtés, apparaissaient des mains humaines, et chacun des quatre avait ses faces et ses ailes. 9Leurs ailes se touchaient l’une l’autre par leurs extrémités. Quand ils se déplaçaient, ils ne se tournaient pas, mais chacun avançait droit devant soi. 10Leurs faces ressemblaient à celle d’un homme, et ils avaient tous les quatre une face de lion à droite, une face de taureau à gauche, et une face d’aigle. 11Chacun d’eux avait deux paires d’ailes : deux de ces ailes se déployaient vers le haut et chacune touchait une aile d’un autre être vivant de son côté, les deux autres couvraient leurs corps. 12Chacun d’eux avançait droit devant soi, ils allaient là où l’Esprit1.12 En hébreu, il y a un jeu sur les deux sens possibles du terme : vent et Esprit. les poussait à aller sans qu’aucun d’eux ne se tourne pour se déplacer.

13Ces êtres vivants avaient l’aspect de braises1.13 Selon le texte hébreu traditionnel. L’ancienne version grecque a : au milieu de ces êtres vivants, il y avait des braises… incandescentes, et de torches brillantes : ils paraissaient embrasés comme des torches brillantes. Le feu courait entre ces êtres vivants ; ils avaient l’éclat du feu et des éclairs jaillissaient de ce feu. 14Ces êtres couraient, allant et venant en tous sens, comme des éclairs.

15En contemplant ces êtres vivants, j’aperçus à côté de chacun d’eux une roue qui touchait terre, vers leurs quatre faces. 16Les quatre roues étaient pareilles : elles semblaient faites en chrysolithe1.16 Pierre précieuse importée d’Espagne. et paraissaient encastrées l’une au milieu de l’autre. 17Elles pouvaient donc se déplacer dans les quatre directions sans pivoter. 18Les jantes des quatre roues étaient d’une dimension énorme et terrifiante. Elles étaient couvertes d’yeux sur toute leur circonférence. 19Quand les êtres vivants se déplaçaient, les roues se déplaçaient à côté d’eux, et quand ils s’élevaient de terre, elles s’élevaient aussi. 20Ils allaient là où l’Esprit1.20 Voir 1.12 et note. les poussait à aller. Les roues s’élevaient en même temps qu’eux, car l’Esprit qui animait les êtres vivants animait aussi les roues. 21Quand les êtres vivants s’avançaient, se tenaient arrêtés ou s’élevaient de terre, les roues s’avançaient, se tenaient arrêtées ou s’élevaient de terre en même temps qu’eux, car l’Esprit qui animait les êtres vivants animait aussi les roues.

22Au-dessus de la tête de ces êtres vivants s’étendait quelque chose qui ressemblait à une étendue céleste et qui avait l’éclat éblouissant du cristal. 23Sous cette étendue, ils tendaient leurs ailes jusqu’à toucher celles de leurs voisins, et chacun en avait deux qui lui couvraient le corps. 24Quand ils se déplaçaient, j’entendais le bruit de leurs ailes, un bruit semblable au grondement de grosses eaux ou à la voix du Tout-Puissant, c’était un bruit de grand tumulte comme celui d’un campement guerrier. Quand ils s’arrêtaient, ils abaissaient leurs ailes. 25Alors une voix retentit au-dessus de l’étendue céleste qui surplombait leur tête. 26Par-dessus cette étendue apparaissait comme une pierre de saphir qui avait la forme d’un trône, et au-dessus de ce qui ressemblait à un trône, au point le plus élevé, se tenait un être ayant l’aspect d’un homme. 27Je vis que la partie supérieure de son corps, au-dessus de ce qui ressemblait à sa taille, avait un éclat étincelant et l’aspect du feu tout autour, et la partie inférieure semblait comme baignée de feu et répandait autour d’elle une vive clarté. 28La clarté qui l’environnait avait l’aspect de l’arc-en-ciel qui resplendit dans les nuées en un jour de pluie. C’est ainsi que m’apparut ce qui ressemblait à la gloire de l’Eternel. A cette vue, je tombai la face contre terre, et j’entendis quelqu’un me parler.

Hoffnung für Alle

Hesekiel 1:1-28

Hesekiels Berufung zum Propheten

(Kapitel 1–3)

Hesekiel sieht den Herrn in seiner Herrlichkeit

1Im 30. Jahr1,1‒3 Das »30. Jahr« bezieht sich vermutlich auf Hesekiels Alter. lebte ich mit den verbannten Judäern am Fluss Kebar in Babylonien. Am 5. Tag des 4. Monats öffnete sich plötzlich der Himmel über mir, und ich hatte eine Vision. –

2-3Mit diesen Worten beginnt der Bericht des Propheten Hesekiel. Er war ein Sohn von Busi und stammte aus einer jüdischen Priesterfamilie. Fünf Jahre nachdem König Jojachin nach Babylon verschleppt worden war, wurde Hesekiel zum ersten Mal vom Herrn ergriffen1,2‒3 Wörtlich: kam die Hand des Herrn über ihn. – Die Hand ist hier ein Symbol für Gottes Wirken und Macht. Mit dieser Wendung wird im Buch Hesekiel häufig eine Vision oder Botschaft Gottes an den Propheten eingeleitet. Vgl. Kapitel 3,14.22; 8,1; 37,1; 40,1.. Im Folgenden sind die Botschaften aufgeschrieben, die Gott ihm gab, während er am Fluss Kebar in Babylonien wohnte:

4Ich sah von Norden einen Sturm heranbrausen, der eine große Wolke vor sich hertrieb. Blitze schossen aus ihr hervor, und ein heller Glanz umgab sie. Dann öffnete sich die Wolke, und aus ihrem Inneren strahlte ein Licht wie von glänzendem Metall.

5In dem Licht erschienen vier lebendige Wesen, die wie Menschen aussahen. 6Doch jedes von ihnen hatte vier Gesichter und vier Flügel. 7Ihre Beine waren gerade wie die eines Menschen, aber statt der Füße hatten sie die Hufe eines Stieres, die wie polierte Bronze glänzten. 8Jede Gestalt besaß vier Hände, je eine Hand unter jedem Flügel. 9Mit ihren Flügeln berührten die Gestalten einander. Beim Gehen brauchten sie sich nie umzudrehen, denn in jede Richtung blickte eines ihrer Gesichter. 10Jedes sah anders aus: Vorne war das Gesicht eines Menschen, rechts das eines Löwen, links das eines Stieres und hinten das eines Adlers. 11Zwei ihrer Flügel hatten sie nach oben ausgespannt, und ihre Spitzen berührten die der anderen Gestalten. Mit den anderen zwei Flügeln bedeckten sie ihren Leib. 12Sie gingen, wohin der Geist Gottes sie trieb, ohne sich je umzudrehen.

13Zwischen den Gestalten bemerkte ich etwas, das wie glühende Kohlen aussah und wie Fackeln, die sich hin- und herbewegten. Das Feuer leuchtete, und Blitze schossen aus ihm hervor. 14Die Gestalten liefen so schnell umher, dass sie selbst zuckenden Blitzen glichen.

15Als ich sie genauer betrachtete, entdeckte ich vier Räder auf dem Boden – eines vor jeder Gestalt. 16Sie schienen aus Edelsteinen zu bestehen. Alle vier waren gleich gebaut; mitten in jedes Rad war ein zweites im rechten Winkel eingefügt, 17und so konnten sie in jede beliebige Richtung laufen, ohne zu wenden. 18Die Felgen der Räder sahen furchterregend aus: Sie waren sehr groß und ringsum mit Augen bedeckt. 19Wenn die vier Gestalten gingen, dann liefen auch die Räder mit; und wenn die Gestalten sich von der Erde erhoben, dann hoben sich auch die Räder. 20Sie gingen, wohin Gottes Geist sie trieb, und die Räder bewegten sich mit ihnen, denn ein und derselbe Geist lenkte sie1,20 Wörtlich: denn der Geist des lebendigen Wesens war in den Rädern. – Der hebräische Text ist nicht sicher zu deuten. . 21Ganz gleich ob die Gestalten sich bewegten oder stillstanden oder sich erhoben – die Räder taten immer dasselbe.

22Über den Köpfen der Gestalten entdeckte ich etwas, das aussah wie ein Gewölbe aus leuchtendem Kristall, und ich erschrak bei seinem Anblick. 23Jedes der Lebewesen darunter hatte zwei seiner Flügel zu der Gestalt neben sich ausgestreckt; mit den beiden anderen Flügeln bedeckte es seinen Leib. 24Wenn die vier sich bewegten, rauschten ihre Flügel wie das Brausen großer Wassermassen, ja, wie die Stimme des allmächtigen Gottes. Es war so laut wie die Rufe einer großen Menschenmenge oder der Lärm in einem Heerlager. Wenn die Wesen aber stillstanden, ließen sie ihre Flügel herabhängen.

25Plötzlich hörte ich eine Stimme aus dem Gewölbe über ihnen, da blieben sie stehen und senkten ihre Flügel. 26Oberhalb des Gewölbes über ihren Köpfen bemerkte ich so etwas wie einen Thron, der aus Saphir zu sein schien. Darauf saß eine Gestalt, die einem Menschen glich. 27Von der Hüfte an aufwärts schimmerte ihr Leib wie Metall in einem Feuerkranz; unterhalb der Hüfte sah sie aus wie Feuer, umgeben von hellem Lichtglanz. 28In dem Licht konnte ich alle Farben des Regenbogens entdecken. Es war die Erscheinung des Herrn in seiner Herrlichkeit. Bei ihrem Anblick fiel ich nieder und berührte mit meinem Gesicht den Boden. Dann hörte ich eine Stimme.