Ababaa:
1Meyɛ Saron nhwiren2.1 Yehu Saron nhwiren wɔ Karmel mpoano anafo fam.
ne abon mu sukooko.
Aberante:
2Sɛnea sukooko a ɛwɔ nsɔe mu te no,
saa ara na me dɔfo te wɔ mmabaa mu.
Ababaa:
3Sɛnea aprɛ te wɔ kwae mu nnua mu no,
saa ara na me dɔfo te wɔ mmerante mu.
Sɛ metena ne nwini mu a minya ahomeka
na nʼaba nso yɛ mʼanom dɛ.
4Ɔde me akɔ aponto ase,
na mʼagyiraehyɛde yɛ ɔdɔ.
5Momma me bobe aba na minya ahoɔden,
momma me aprɛ na ennwudwo me,
efisɛ ɔdɔ ama matɔ beraw.
6Ne nsa benkum da mʼatiko,
na ne nsa nifa aka me afam ne bo.
7Yerusalem mmabea, mede atwewa
ne wuram ɔforote hyɛ mo sɛ:
Monnkanyan na munnyan ɔdɔ
kosi bere a ɛsɛ mu.
8Tie! me dɔfo!
Hwɛ! ɔno na ɔreba no,
ɔrehuruhuruw wɔ mmepɔw no so
na ɔbɔ pentenkwa wɔ nkoko no so.
9Me dɔfo te sɛ ɔtwe anaa ɔforote.
Hwɛ! ogyina yɛn fasu akyi,
ɔhwɛ mfɛnsere no mu,
wagyen nʼani rehwɛ mfɛnsere no mu.
10Me dɔfo kasa kyerɛɛ me se,
“Sɔre, me dɔfo ne mʼahoɔfɛ
na bra me nkyɛn.
11Hwɛ! awɔwbere atwa mu;
na asusow atwa mu kɔ.
12Nhwiren afifi asase ani:
nnwonto bere aso.
Wɔte mmorɔnoma su
wɔ yɛn asase so.
13Borɔdɔma agu nhwiren;
na bobe hua agye baabiara.
Sɔre bra, me dɔfo;
mʼahoɔfɛ, bra me nkyɛn.”
Aberante:
14Mʼaborɔnoma a wohyɛ abotan ntokuru mu,
ahintaw wɔ mmepɔw so,
ma minhu wʼanim;
ma mente wo nne;
wo nne yɛ dɛ,
na wʼanim yɛ fɛ.
15Monkyekyere sakraman no mma yɛn,
sakraman nketewa no
a wɔsɛe bobe nturo,
yɛn bobe nturo a ayɛ frɔmfrɔm no.
Ababaa:
16Me dɔfo yɛ me dea, na mewɔ no;
ɔhwehwɛ sukooko no mu.
17Enkosi sɛ ade bɛkyɛ
na sunsuma bɛsen akɔ no,
dan wo ho, me dɔfo,
na yɛ sɛ ɔtwewa
anaa ɔforote a
ɔwɔ nkoko mmonkyi mmonka no so.
Malade d’amour
1« Moi, je suis une fleur ╵qui pousse dans la plaine du Saron2.1 Le narcisse du Saron, une sorte de crocus poussant dans la plaine côtière au sud du Carmel (entre Haïfa et Jaffa).,
un lis de la vallée. »
2« Oui, comme un lis ╵parmi des ronces
est mon amie ╵parmi les filles. »
3« Comme un pommier ╵parmi les arbres ╵de la forêt
tel est mon bien-aimé ╵parmi les jeunes gens,
j’ai grand plaisir ╵à m’asseoir à son ombre.
Combien son fruit est doux ╵à mon palais.
4Il m’a conduite ╵dans la maison du vin2.4 Selon certains, un lieu de banquet et de réjouissances, selon d’autres, non un débit de boisson, mais, au sens figuré, le « lieu » où le bien-aimé et sa bien-aimée s’enivrent l’un de l’autre (voir 5.1).
et il a déployé sur moi, ╵l’étendard2.4 Signe de ralliement (Es 5.26 ; 11.10) ; selon d’autres, enseigne du « lieu » de l’enivrement mutuel. de l’amour.
5Restaurez-moi ╵avec des gâteaux de raisins,
soutenez-moi ╵avec des pommes,
car je suis malade d’amour.
6Son bras gauche soutient ma tête,
et son bras droit m’enlace.
7O filles de Jérusalem, ╵oh, je vous en conjure
par les gazelles ╵ou par les biches ╵de la campagne :
n’éveillez pas, ╵non, ne réveillez pas l’amour
avant qu’il ne le veuille2.7 Voir 3.5 ; 8.4. Autre traduction : n’éveillez pas, non, n’éveillez pas ma bien-aimée avant qu’elle ne le veuille..
Le voici, il vient
8J’entends mon bien-aimé,
oui, le voici, il vient,
sautant sur les montagnes
et bondissant sur les collines.
9Mon bien-aimé ressemble ╵à la gazelle
ou à un jeune cerf.
Le voici : il est là, ╵derrière notre mur,
guettant par les fenêtres
et lançant des regards ╵à travers les treillis.
10Mon bien-aimé me parle,
et il me dit :
“Lève-toi, mon amie, ╵viens donc, ma belle,
11car l’hiver est passé
et les pluies ont cessé, ╵leur saison est finie.
12On voit des fleurs éclore ╵à travers le pays,
et le temps de chanter ╵est revenu.
La voix des tourterelles ╵retentit dans nos champs.
13Sur les figuiers, ╵les premiers fruits mûrissent2.13 Le figuier d’Israël porte deux récoltes de figues par année : les précoces, qui ont passé l’hiver sur l’arbre, au printemps, les tardives en été (Mc 11.13). C’est des premières dont il est question..
La vigne en fleur ╵exhale son parfum2.13 Autre traduction : les ceps de Semadar exhalent leur parfum. Il est question d’un lieu appelé Semadar dans les tablettes d’Ebla, site situé en Syrie où l’on a découvert plusieurs milliers de tablettes datant du IIIe millénaire av. J.-C. ; il se peut qu’on y produisait un vin réputé..
Lève-toi, mon amie, ╵et viens, ╵oui, viens, ma belle.”
14Ma colombe nichée ╵aux fentes du rocher,
cachée au plus secret ╵des parois escarpées,
fais-moi voir ton visage
et entendre ta voix,
car ta voix est bien douce ╵et ton visage est beau.
15Prenez-nous les renards2.15 Les renards abondaient en Judée et y causaient beaucoup de dommages dans les vignes et les jardins. Cette parole énigmatique peut être une demande que l’on écarte tout ce qui pourrait endommager les vignes en fleur, l’amour du bien-aimé et de sa bien-aimée. Ce pourrait encore être un prétexte pour repousser l’invitation, ou pour se faire prier, par coquetterie.,
oui, les petits renards ╵qui ravagent nos vignes
quand elles sont en fleur.
16Mon bien-aimé, il est à moi, ╵et moi, je suis à lui,
il paît parmi les lis2.16 Voir 6.3 ; 7.11..
17Et quand viendra la brise
à la tombée du jour,
et quand s’estomperont les ombres,
reviens, ô toi mon bien-aimé,
pareil à la gazelle ╵ou à un jeune faon
sur les monts escarpés2.17 Autres traductions : sur les monts de Béther, lieu non identifié, ou sur les monts qui nous séparent. Il pourrait encore s’agir d’une image pour les seins de la bien-aimée..