Apocalypse 18:1-17 BDS

Apocalypse 18:1-17

Deuxième parole : la chute de Babylone18.0 Voir les prophéties de l’Ancien Testament sur la chute de Babylone (Es 3 ; 21 ; 47 ; Jr 50) et de Tyr (Ez 26 ; 27).

Après cela, je vis un autre ange descendre du ciel. Il détenait un grand pouvoir, et toute la terre fut illuminée du rayonnement de sa gloire. Il cria d’une voix forte :

Elle est tombée, elle est tombée,

la grande Babylone18.2 Es 21.9..

Et elle est devenue

un antre de démons,

repaire de tous les esprits impurs,

repaire de tous les oiseaux impurs18.2 Voir Es 13.21. Certains manuscrits insèrent : repaire de toutes les bêtes impures.,

et détestables.

Car tous les peuples

ont bu le vin

de sa prostitution furieuse.

Les rois de la terre, avec elle,

se sont livrés à la débauche,

et les commerçants de la terre

ont fait fortune

grâce à son luxe

démesuré.

Troisième parole : le châtiment de Babylone

Puis j’entendis encore une autre voix venant du ciel qui disait :

Sortez du milieu d’elle, membres de mon peuple18.4 Jr 51.45., afin de ne pas participer à ses péchés et de ne pas être frappés avec elle des fléaux qui vont l’atteindre. Car ses péchés se sont amoncelés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de toutes ses actions injustes. Traitez-la comme elle a traité les autres, payez-la au double de ses méfaits. Et, dans la coupe où elle donnait à boire aux autres, versez-lui une mixture deux fois plus forte. Autant elle a vécu dans la splendeur et le luxe, autant donnez-lui de tourments et de malheurs. « Je trône ici en reine, se disait-elle, je ne suis pas veuve, non jamais je ne connaîtrai le deuil ! »

Voilà pourquoi, en un seul jour, elle verra tous les fléaux fondre sur elle : épidémie, deuil et famine. Elle-même sera consumée par le feu, car le Dieu qui a prononcé la sentence sur elle est un puissant Seigneur.

Quatrième, cinquième et sixième paroles : lamentations sur la ruine de Babylone

Alors les rois de la terre qui ont partagé sa vie de débauche et de luxe pleureront et se lamenteront sur elle, en voyant monter la fumée de la ville embrasée. Ils se tiendront à bonne distance, de peur d’être atteints par ses tourments : « Malheur ! Malheur ! gémiront-ils, la grande ville, ô Babylone, ville puissante ! Une heure a suffi pour l’exécution de ton jugement ! »

Les marchands de la terre, eux aussi, pleurent et mènent deuil sur elle, car il n’y a plus personne pour acheter leurs marchandises : leurs cargaisons d’or, d’argent, de pierres précieuses et de perles, leurs étoffes de fin lin, de pourpre, de soie et d’écarlate, leurs bois aromatiques et leurs bibelots d’ivoire, tous les objets en bois précieux, en bronze, en fer et en marbre, la cannelle et autres épices, les parfums, la myrrhe et l’encens, le vin et l’huile, la farine et le froment, les ovins et bovins, les chevaux et les chariots, les corps et les âmes d’hommes.

– Les objets de tes passions ont fui bien loin de toi. Raffinements et splendeurs sont perdus pour toi ! Plus jamais on ne les retrouvera !

Les marchands qui s’étaient enrichis par leur commerce avec elle se tiendront à bonne distance, de peur d’être atteints par ses tourments. Ils pleureront et mèneront deuil. Ils diront :

Quel malheur ! Quel malheur ! La grande ville qui se drapait de fin lin, de pourpre et d’écarlate, parée de bijoux d’or, de pierres précieuses et de perles ! En une heure, tant de richesses ont été réduites à néant !

Tous les capitaines des bateaux et leur personnel, les marins et tous ceux qui vivent du trafic sur mer, se tenaient aussi à bonne distance

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