Matthieu 27:11-44 BDS

Matthieu 27:11-44

Jésus condamné à mort

(Mc 15.2-15 ; Lc 23.2-5, 13-25 ; Jn 18.29-40 ; 19.4-16)

Jésus comparut devant le gouverneur qui l’interrogea.

– Es-tu le roi des Juifs ? lui demanda-t-il.

– Tu le dis toi-même, répondit Jésus.

Mais ensuite, quand les chefs des prêtres et les responsables du peuple vinrent l’accuser, il ne répondit rien.

Alors Pilate lui dit : Tu n’entends pas tout ce qu’ils disent contre toi ?

Mais, au grand étonnement du gouverneur, Jésus ne répondit pas même sur un seul point.

A chaque fête de la Pâque, le gouverneur avait l’habitude de relâcher un prisonnier, celui que la foule désignait. Or, à ce moment-là, il y avait sous les verrous, un prisonnier célèbre nommé Barabbas27.16 Barabbas: certains manuscrits ont Jésus Barabbas. De même qu’au v. 17..

En voyant la foule rassemblée, Pilate lui demanda donc : Lequel de ces deux hommes voulez-vous que je vous relâche, Barabbas ou Jésus, qu’on appelle le Messie ?

En effet, il s’était bien rendu compte que c’était par jalousie qu’on lui avait livré Jésus.

Pendant qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit parvenir un message disant : Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car cette nuit, j’ai été fort tourmentée par des rêves à cause de lui.

Cependant, les chefs des prêtres et les responsables du peuple persuadèrent la foule de réclamer la libération de Barabbas et l’exécution de Jésus.

Le gouverneur prit la parole et redemanda à la foule : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ?

– Barabbas ! crièrent-ils.

– Mais alors, insista Pilate, que dois-je faire de Jésus, qu’on appelle le Messie27.22 Autre traduction : Christ. ?

Et tous répondirent : Crucifie-le !

– Mais enfin, reprit Pilate, qu’a-t-il fait de mal ?

Eux, cependant, criaient de plus en plus fort : Crucifie-le !

Quand Pilate vit qu’il n’aboutissait à rien, mais qu’au contraire, l’agitation de la foule augmentait, il prit de l’eau et, devant la foule, se lava les mains en disant : Je ne suis pas responsable de la mort de cet homme. Cela vous regarde.

Et tout le peuple répondit : Que la responsabilité de sa mort retombe sur nous et sur nos enfants !

Alors Pilate leur relâcha Barabbas. Quant à Jésus, après l’avoir fait battre à coups de fouet, il le livra pour qu’on le crucifie.

(Mc 15.16-20 ; Lc 23.11 ; Jn 19.2-3)

Les soldats du gouverneur traînèrent Jésus vers l’intérieur du palais et rassemblèrent toute la cohorte autour de lui. Ils lui arrachèrent ses vêtements et le revêtirent d’un manteau écarlate. Ils lui posèrent sur la tête une couronne tressée de rameaux épineux ; dans sa main droite, ils placèrent un roseau en guise de sceptre. Ils s’agenouillèrent devant lui en disant sur un ton sarcastique : Salut, roi des Juifs !

Ils crachaient sur lui et, prenant le roseau, ils le frappaient à la tête. Quand ils eurent fini de se moquer de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent pour le crucifier.

La mort de Jésus

(Mc 15.21-32 ; Lc 23.26-43 ; Jn 19.17-22)

A la sortie de la ville, ils rencontrèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène. Ils lui firent porter la croix de Jésus.

Ils arrivèrent à un endroit nommé Golgotha (c’est-à-dire : « le lieu du crâne »). Là, ils donnèrent à boire à Jésus du vin mélangé avec du fiel27.34 Sorte d’anesthésique destiné à adoucir la douleur. Mais Jésus a voulu rester lucide jusqu’à la fin. ; mais quand il l’eut goûté, il refusa de le boire. Après l’avoir cloué sur la croix, les soldats se partagèrent ses vêtements en les tirant au sort. Puis ils s’assirent pour monter la garde.

Ils avaient fixé au-dessus de la tête de Jésus un écriteau sur lequel était inscrit, comme motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. » Deux brigands furent crucifiés en même temps que lui, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.

Ceux qui passaient par là lui lançaient des insultes en secouant la tête, et criaient : Hé, toi qui démolis le Temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix !

De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui, avec les spécialistes de la Loi et les responsables du peuple, en disant : Dire qu’il a sauvé les autres, et qu’il est incapable de se sauver lui-même ! C’est ça le roi d’Israël ? Qu’il descende donc de la croix ; alors nous croirons en lui ! Il a mis sa confiance en Dieu. Eh bien, si Dieu trouve son plaisir en lui, qu’il le délivre27.43 Ps 22.9.! N’a-t-il pas dit : « Je suis le Fils de Dieu » ?

Les brigands crucifiés avec lui l’insultaient, eux aussi, de la même manière.

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