Marc 15:1-32 BDS

Marc 15:1-32

Jésus devant Pilate

(Mt 27.1-2, 11-26 ; Lc 23.1-5, 13-25 ; Jn 18.28-40 ; 19.4-16)

Dès l’aube, les chefs des prêtres tinrent conseil avec les responsables du peuple, les spécialistes de la Loi, et tout le Grand-Conseil15.1 Le gouverneur romain devait ratifier les condamnations à mort prononcées par le Grand-Conseil juif.. Ils firent enchaîner Jésus, l’emmenèrent et le remirent entre les mains de Pilate.

Pilate l’interrogea : Es-tu le roi des Juifs ?

– Tu le dis toi-même, lui répondit Jésus.

Les chefs des prêtres portèrent contre lui de nombreuses accusations.

Pilate l’interrogea de nouveau et lui dit : Eh bien ! Tu ne réponds rien ? Tu as entendu toutes les accusations qu’ils portent contre toi ?

Mais, au grand étonnement de Pilate, Jésus ne répondit plus rien. A chaque fête de la Pâque, Pilate relâchait un prisonnier, celui que le peuple réclamait. Or, à ce moment-là, il y avait sous les verrous le nommé Barabbas avec les agitateurs qui avaient commis un meurtre au cours d’une émeute. La foule monta donc au prétoire et se mit à réclamer la faveur que le gouverneur lui accordait d’habitude.

Pilate répondit : Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ?

Il s’était rendu compte, en effet, que les chefs des prêtres lui avaient livré Jésus par jalousie. Mais les chefs des prêtres persuadèrent la foule de demander qu’il libère plutôt Barabbas.

– Mais alors, insista Pilate, que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ?

De nouveau, ils crièrent : Crucifie-le !

– Qu’a-t-il fait de mal ?

Eux, cependant, crièrent de plus en plus fort : Crucifie-le !

Alors Pilate, voulant donner satisfaction à la foule, leur relâcha Barabbas et, après avoir fait battre Jésus à coups de fouet, il le livra pour qu’on le crucifie.

Jésus condamné à mort et crucifié

(Mt 27.27-31 ; Jn 19.2-3)

Les soldats emmenèrent Jésus dans la cour intérieure du palais et firent venir toute la cohorte. Alors ils le revêtirent d’un manteau de couleur pourpre15.17 Ces manteaux, teints avec la pourpre, une substance colorante extraite d’un coquillage, étaient très chers. et lui posèrent une couronne tressée de rameaux épineux. Puis ils le saluèrent en disant : Salut, roi des Juifs !

Ils le frappaient à la tête avec un roseau et crachaient sur lui, s’agenouillaient et se prosternaient devant lui.

Quand ils eurent fini de se moquer de lui, ils lui arrachèrent le manteau de couleur pourpre, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent hors de la ville pour le crucifier.

(Mt 27.32-44 ; Lc 23.26-43 ; Jn 19.16-24)

Ils obligèrent un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, à porter la croix de Jésus. Et ils amenèrent Jésus au lieu appelé Golgotha (ce qui signifie « le lieu du crâne »). Ils lui donnèrent du vin additionné de myrrhe15.23 Breuvage anesthésiant (voir note Mt 27.34)., mais il n’en prit pas. Ils le clouèrent sur la croix. Puis ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort ce qui reviendrait à chacun.

Il était environ neuf heures du matin quand ils le crucifièrent.

L’écriteau sur lequel était inscrit le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ».

Avec Jésus, ils crucifièrent deux brigands, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche15.27 Certains manuscrits ajoutent : 28 C’est ainsi que s’accomplit ce que disait l’Ecriture : « Il a été mis au nombre des criminels. » Voir Lc 22.37..

Ceux qui passaient par là lui lançaient des insultes en secouant la tête, et criaient : Hé ! toi qui démolis le Temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même : descends de la croix !

De même aussi, les chefs des prêtres se moquaient de lui avec les spécialistes de la Loi ; ils se disaient entre eux : Dire qu’il a sauvé les autres, et qu’il est incapable de se sauver lui-même ! Lui ! Le Messie ! Le roi d’Israël ! Qu’il descende donc de la croix ; alors nous verrons, et nous croirons !

Ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient aussi.

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