1 Rois 16:8-34, 1 Rois 17:1-24, 1 Rois 18:1-15 BDS

1 Rois 16:8-34

Le règne d’Ela sur Israël et la fin de la dynastie de Baésha

La vingt-sixième année du règne d’Asa, roi de Juda, Ela, fils de Baésha, devint roi d’Israël à Tirtsa. Il régna deux ans16.8 De 886 à 885 av. J.-C..

Son officier Zimri, qui commandait la moitié des chars de guerre, complota contre lui. Pendant qu’Ela était à Tirtsa, buvant comme un ivrogne dans la maison d’Artsa, l’intendant du palais royal à Tirtsa, Zimri survint et le frappa à mort. Cela se passa la vingt-septième année du règne d’Asa, roi de Juda. Zimri lui succéda sur le trône. A peine était-il devenu roi, qu’il fit périr toute la famille de Baésha, sans épargner un seul homme, enfant ou adulte, dans sa parenté ou parmi ses partisans. Zimri détruisit ainsi toute la maison de Baésha, comme l’Eternel l’avait annoncé contre lui par l’intermédiaire du prophète Jéhu. Tout cela arriva à cause de tous les péchés que Baésha et son fils Ela avaient commis, ainsi que ceux dans lesquels ils avaient entraîné Israël, irritant ainsi l’Eternel, le Dieu d’Israël, par leurs vaines idoles.

Les autres faits et gestes d’Ela et toutes ses réalisations sont cités dans le livre des Annales des rois d’Israël.

Le règne de Zimri sur Israël

La vingt-septième année du règne d’Asa sur Juda, Zimri devint roi pour sept jours à Tirtsa16.15 Au cours de l’année 885 av. J.-C..

L’armée d’Israël était alors en train d’assiéger la ville philistine de Guibbetôn. Quand les soldats apprirent que Zimri avait comploté contre le roi et l’avait assassiné, ils proclamèrent aussitôt leur général Omri roi d’Israël dans le camp. Alors celui-ci et toute son armée quittèrent Guibbetôn et partirent assiéger Tirtsa. Lorsque Zimri vit que la ville était sur le point d’être prise, il se retira dans le donjon du palais royal, mit le feu au palais et périt dans l’incendie. Il mourut à cause des péchés dont il s’était rendu coupable en faisant ce que l’Eternel considère comme mal, en imitant l’exemple de Jéroboam et en entraînant le peuple d’Israël dans le même péché que lui.

Les autres faits et gestes de Zimri, ainsi que les détails du complot qu’il avait organisé, sont cités dans le livre des Annales des rois d’Israël.

Alors les tribus du Nord se partagèrent en deux partis : une moitié du peuple se rallia à Tibni, fils de Guinath, pour le faire régner, l’autre moitié se déclara pour Omri. Les partisans de ce dernier l’emportèrent sur ceux de Tibni, fils de Guinath. Tibni mourut et Omri devint roi.

Le règne d’Omri sur Israël

La trente et unième année du règne d’Asa, roi de Juda, Omri devint roi sur Israël. Il régna douze ans16.23 De 885 à 874 av. J.-C. Les 12 ans du règne d’Omri incluent les trois années de rivalité qui ont opposé Omri à Tibni. Ils vont donc de la 27e à la 38e année du règne d’Asa (v. 15 et 29), tandis que le règne d’Omri sur l’ensemble d’Israël débute la 31e année du règne d’Asa (v. 23).. Il régna d’abord six ans à Tirtsa, puis il acheta à Shémer la colline de Samarie pour 6 000 pièces d’argent ; il la fortifia et y construisit une ville, qu’il appela Samarie, d’après le nom de Shémer, l’ancien propriétaire de la colline.

Omri fit ce que l’Eternel considère comme mal ; il agit encore plus mal que tous ses prédécesseurs. Il imita en tout l’exemple de Jéroboam, fils de Nebath, il entraîna le peuple d’Israël dans le péché, en sorte qu’ils irritèrent l’Eternel leur Dieu par leur idolâtrie.

Les autres faits et gestes d’Omri, ainsi que la vaillance dont il fit preuve, tout cela est cité dans le livre des Annales des rois d’Israël. Lorsqu’il rejoignit ses ancêtres décédés il fut enseveli à Samarie et son fils Achab lui succéda sur le trône.

Le règne d’Achab sur Israël

La trente-huitième année du règne d’Asa, roi de Juda, Achab, fils d’Omri, devint roi d’Israël. Il régna sur Israël à Samarie pendant vingt-deux ans16.29 De 874 à 853 av. J.-C.. Achab, fils d’Omri, fit ce que l’Eternel considère comme mal et fut pire que tous ses prédécesseurs. Non content d’imiter les péchés de Jéroboam16.31 Voir 1 R 12.29-30., fils de Nebath, il épousa encore Jézabel, fille d’Ethbaal, le roi des Sidoniens16.31 C’est-à-dire des Phéniciens (5.20)., et alla jusqu’à rendre un culte au dieu Baal et à se prosterner devant lui. Il construisit un temple en l’honneur de Baal à Samarie et y dressa un autel. Il érigea aussi un poteau sacré à la déesse Ashéra. Par tous ses actes, il irrita l’Eternel, le Dieu d’Israël, plus que tous les rois d’Israël qui l’avaient précédé.

C’est sous son règne qu’un certain Hiel de Béthel rebâtit Jéricho. La pose des fondations coûta la vie à son fils aîné Abiram et lorsqu’on en posa les portes, son cadet Segoub mourut. Cela arriva conformément à la parole que l’Eternel avait prononcée par l’intermédiaire de Josué, fils de Noun16.34 Voir Jos 6.26..

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1 Rois 17:1-24

Le prophète Elie et la sécheresse

Un prophète nommé Elie, originaire du village de Tishbé en Galaad, vint dire au roi Achab : Aussi vrai que l’Eternel, le Dieu d’Israël que je sers, est vivant, il n’y aura ces prochaines années ni rosée ni pluie, sauf si je le demande17.1 Allusion en Jc 5.17..

Après cela l’Eternel dit à Elie : Quitte ce lieu, va vers l’est et cache-toi dans le ravin du torrent de Kerith à l’est du Jourdain17.3 Oued non identifié, venant des collines transjordaniennes et coulant par intermittences dans le Jourdain.. L’eau du torrent te servira de boisson et j’ai ordonné aux corbeaux de te nourrir là-bas.

Elie partit donc et fit ce que l’Eternel lui avait demandé : il alla s’installer près du torrent de Kerith à l’est du Jourdain. Matin et soir, les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande, et il se désaltérait de l’eau du torrent. Mais au bout d’un certain temps, comme il n’y avait plus de pluie dans le pays, le torrent se dessécha.

Elie chez une veuve à Sarepta

Alors l’Eternel lui adressa la parole en ces termes : Mets-toi en route et va à Sarepta17.9 Ville phénicienne sur la côte méditerranéenne à 15 kilomètres au sud de Sidon en direction de Tyr., dans le pays de Sidon, et installe-toi là-bas. J’ai ordonné à une veuve de là-bas de pourvoir à ta nourriture17.9 Allusion en Lc 4.25-26..

Elie se mit donc en route et se rendit à Sarepta. Lorsqu’il arriva à l’entrée de la ville, il aperçut une veuve qui ramassait du bois. Il l’appela et lui dit : S’il te plaît, va me puiser un peu d’eau dans une cruche pour que je puisse boire.

Comme elle partait en chercher, il la rappela pour lui demander : S’il te plaît, apporte-moi aussi un morceau de pain.

Mais elle lui répondit : Aussi vrai que l’Eternel, ton Dieu, est vivant, je n’ai pas le moindre morceau de pain chez moi. Il me reste tout juste une poignée de farine dans un pot, et un peu d’huile dans une jarre. J’étais en train de ramasser deux bouts de bois. Je vais rentrer et préparer ce qui me reste pour moi et pour mon fils. Quand nous l’aurons mangé, nous n’aurons plus qu’à attendre la mort.

Elie reprit : Sois sans crainte, rentre, fais ce que tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord, avec ce que tu as, une petite miche de pain et apporte-la moi ; ensuite, tu en feras pour toi et pour ton fils. Car voici ce que déclare l’Eternel, le Dieu d’Israël : « Le pot de farine ne se videra pas, et la jarre d’huile non plus, jusqu’au jour où l’Eternel fera pleuvoir sur le pays. »

La femme partit et fit ce qu’Elie lui avait demandé. Pendant longtemps, elle eut de quoi manger, elle et sa famille ainsi qu’Elie. Le pot de farine ne se vida pas et la jarre d’huile non plus, conformément à la parole que l’Eternel avait prononcée par l’intermédiaire d’Elie.

La résurrection du fils de la veuve

Quelque temps après, le fils de la veuve qui avait accueilli Elie tomba malade. Le mal devint si grave qu’il cessa de respirer. Alors la mère dit au prophète : Qu’avions-nous à faire ensemble, toi et moi, homme de Dieu ? Es-tu venu chez moi pour me faire payer mes fautes et causer la mort de mon fils ?

Il lui répondit : Donne-moi ton fils !

Il le prit des bras de sa mère, le porta dans la chambre haute17.19 Construite sur la terrasse de la maison, servant de réserve pour les provisions et de chambre d’hôte. où il logeait et l’étendit sur son lit. Puis il implora l’Eternel : O Eternel, mon Dieu, cette veuve m’a accueilli chez elle. Est-ce que vraiment tu lui voudrais du mal au point de faire mourir son fils ?

Puis il s’allongea par trois fois de tout son long sur l’enfant et implora l’Eternel : Eternel, mon Dieu, je t’en prie, veuille faire revenir en lui le souffle de vie de cet enfant !

L’Eternel exauça la prière d’Elie : le souffle de l’enfant revint en lui et il reprit vie. Elie prit l’enfant, le descendit de la chambre haute à l’intérieur de la maison et le rendit à sa mère, en disant : Viens voir, ton fils est vivant.

Alors la femme s’écria : Maintenant je sais que tu es un homme de Dieu et que la parole de l’Eternel que tu prononces est vraie.

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1 Rois 18:1-15

Elie va trouver Achab

Bien des jours s’écoulèrent. Au cours de la troisième année de sécheresse, l’Eternel adressa la parole à Elie en ces termes : Va trouver Achab, et je ferai pleuvoir sur ce pays.

Elie partit afin de rencontrer Achab.

Comme la famine s’était aggravée à Samarie, Achab avait convoqué Abdias, l’intendant de son palais. Celui-ci craignait l’Eternel : lorsque la reine Jézabel avait voulu exterminer tous les prophètes de l’Eternel, Abdias avait sauvé cent d’entre eux en les cachant en deux groupes de cinquante dans des grottes et en leur procurant à manger et à boire. Achab avait ordonné à Abdias : Va, parcours le pays à la recherche de toute source d’eau et de tout fond de torrent ; peut-être découvrirons-nous assez d’herbe pour maintenir en vie nos chevaux et nos mulets sans être obligés d’abattre une partie de notre bétail.

Ils se répartirent le pays à parcourir. Achab partit seul de son côté, et Abdias prit une autre direction.

Alors qu’Abdias était en chemin, Elie arriva à sa rencontre. Abdias le reconnut et s’inclina face contre terre devant lui en demandant : Est-ce bien toi, mon seigneur Elie ?

– C’est moi-même, lui répondit-il. Va dire à ton maître que j’arrive.

– Oh ! répliqua Abdias, par quel péché ai-je mérité que tu me fasses mettre à mort par la main d’Achab ? Aussi vrai que l’Eternel est vivant, je t’assure qu’il n’y a pas un peuple ni un royaume où mon maître ne t’ait pas fait chercher ; et quand les représentants de ces pays disaient que tu n’étais pas chez eux, il les faisait jurer qu’on ne t’avait pas trouvé. Et maintenant, tu me demandes d’aller annoncer à mon seigneur que tu arrives. Mais, à peine t’aurai-je quitté que l’Esprit de l’Eternel te transportera je ne sais où ; moi, j’irai t’annoncer à Achab, mais il ne te trouvera plus et c’est moi qu’il tuera. Pourtant, rappelle-toi que ton serviteur craint l’Eternel depuis sa jeunesse. Mon seigneur, n’as-tu pas appris ce que j’ai fait quand Jézabel massacrait les prophètes de l’Eternel ? J’en ai caché cent en deux groupes de cinquante dans des grottes et je leur ai fourni à manger et à boire. Et c’est moi que tu envoies maintenant à mon seigneur pour lui annoncer que tu viens. Mais il va me tuer !

Elie lui dit : Aussi vrai que l’Eternel, le Seigneur des armées célestes, au service duquel je me tiens, est vivant, je t’assure que je me présenterai aujourd’hui même devant Achab.

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