Jonas 3 – La Bible du Semeur BDS

La Bible du Semeur

Jonas 3:1-10

La conversion de Ninive

1L’Eternel adressa la parole une seconde fois à Jonas en ces termes3.1 Pour les v. 1-3, voir 1.1-3. : 2Mets-toi en route ! Va à Ninive, la grande ville, et proclame là-bas le message que je te communique.

3Jonas se mit en route et se rendit à Ninive, comme l’Eternel le lui avait demandé. Or, Ninive était une ville extrêmement grande3.3 Selon 4.11, il y vivait 120 000 habitants. La cité de Ninive elle-même était entourée d’un rempart de 13 kilomètres (voir Na 2.6 et note). Il pourrait s’agir de toute l’agglomération ninivite, composée de Ninive, Rehobot-Ir, Kalah et Résen, villes mentionnées en Gn 10.11-12, qui couvraient une zone dont le périmètre faisait près de 100 kilomètres. : il fallait trois jours de marche pour en faire le tour.

4Jonas entra dans la ville et commença par y marcher toute une journée en proclamant : Dans quarante jours, une catastrophe viendra sur Ninive3.4 Voir Gn 19.29. !

5Les habitants de Ninive crurent en Dieu, ils publièrent un jeûne et, quelle que fût leur condition sociale, ils revêtirent des habits de toile de sac3.5 Allusion en Mt 12.41 ; Lc 11.30, 32.. 6Le roi de Ninive, informé de la chose, se leva de son trône, enleva son manteau royal, se couvrit d’un habit de toile de sac et s’assit sur de la cendre. 7Puis il fit proclamer ce décret dans Ninive :

« Par ordre du roi et de ses ministres, il est interdit aux hommes comme aux bêtes, petit ou gros bétail, de manger quoi que ce soit, de paître et de boire de l’eau ! 8Hommes et bêtes doivent se couvrir de toiles de sac et crier à Dieu de toutes leurs forces ! Que chacun abandonne sa mauvaise conduite et les actes de violence qu’il commet. 9Qui sait ! Peut-être Dieu se ravisera-t-il et décidera-t-il de changer de ligne de conduite en abandonnant son ardente colère, de sorte que nous ne périrons pas3.9 Voir 1.6.. »

10Lorsque Dieu constata comment les Ninivites réagissaient et abandonnaient leur mauvaise conduite, il renonça à faire venir sur eux le malheur dont il les avait menacés : il s’en abstint.