Adoptés par Dieu comme ses enfants
1Voici ce que je veux dire. Aussi longtemps que l’héritier est un enfant, il ne se distingue en rien d’un esclave. Bien qu’il soit le propriétaire de tout le patrimoine, 2il reste soumis à l’autorité de tuteurs et d’intendants jusqu’au terme fixé par son père4.2 En Grèce, c’était le père qui fixait l’âge de la majorité pour son fils, selon son jugement..
3Nous aussi, lorsque nous étions des enfants, nous étions de même asservis aux principes élémentaires qui régissent la vie dans ce monde4.3 Selon certains, il s’agit des forces spirituelles mauvaises qui asservissent l’homme avant sa conversion. Selon d’autres, Paul désigne par cette expression les règles élémentaires que s’imposaient certains païens et qui étaient comparables à la circoncision, aux fêtes et aux abstinences chez les Juifs (voir v. 9-10)..
4Mais, lorsque le moment fixé par Dieu est arrivé, il a envoyé son Fils, né d’une femme et placé par sa naissance sous le régime de la Loi, 5pour libérer ceux qui étaient soumis à ce régime. Il nous a ainsi permis d’être adoptés par Dieu comme ses fils et ses filles.
6Puisque vous êtes bien ses fils et filles, Dieu a envoyé dans notre cœur l’Esprit de son Fils qui crie : Abba4.6 Mot araméen signifiant : cher père (voir Rm 8.15)., c’est-à-dire « Père ».
7Ainsi donc, tu n’es plus esclave, mais fils ou fille, et, puisque tu es fils ou fille, tu es héritier des biens promis, grâce à Dieu.
8Mais autrefois, vous ne connaissiez pas Dieu, c’est pourquoi vous serviez comme des esclaves des divinités qui, en réalité, ne sont pas des dieux. 9A présent, vous connaissez Dieu. Bien plus : Dieu vous a reconnus comme siens. Comment se peut-il alors que vous retourniez à ces principes élémentaires4.9 Voir v. 3 et note. sans pouvoir ni valeur, pour en devenir à nouveau les esclaves ? 10Vous observez les jours spéciaux, les nouvelles lunes, certaines saisons et certaines années4.10 Allusion à des fêtes juives liées à des dates particulières – à moins qu’il s’agisse de fêtes païennes vouées au culte des astres (voir Rm 14.5 ; Col 2.16-23). ! 11Ah ! je crains fort que toute la peine que je me suis donnée pour vous ait été inutile.
La liberté de Christ et la vie par l’Esprit
Contre les adversaires de l’Evangile
Le souci de Paul pour les Galates
12Mes frères et sœurs, je vous en supplie, devenez comme moi. Ne me suis-je pas moi-même rendu semblable à vous ?
Vous ne m’avez causé aucun tort. 13Vous vous en souvenez, n’est-ce pas ? C’est une maladie qui m’a donné l’occasion de vous annoncer l’Evangile pour la première fois4.13 Si les Eglises de la Galatie sont celles que Paul a fondées lors de son premier voyage missionnaire (voir Introduction), selon les Actes des Apôtres, l’apôtre est repassé deux fois par les différentes villes de la Galatie : à l’aller et au retour. Lors du premier passage, il était malade.. 14Vous auriez pu être tentés de me mépriser ou de me repousser à cause de mon infirmité. Mais vous ne l’avez pas fait ! Au contraire, vous m’avez accueilli comme si j’avais été un ange de Dieu, ou même Jésus-Christ en personne.
15Qu’est devenu votre bonheur d’alors ? Car je l’atteste, si la chose avait été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner4.15 Ce verset donne à penser que l’infirmité dont il est question au v. 14 est une maladie des yeux, ce qui expliquerait aussi 6.11. Il est possible que l’apôtre fasse allusion à cette infirmité en 2 Co 12.7, lorsqu’il parle d’une écharde dans sa chair.. 16Suis-je donc maintenant devenu votre ennemi parce que je vous dis la vérité ?
17Croyez-moi, ces gens-là4.17 C’est-à-dire les judaïsants qui sont passés dans les Eglises de la Galatie après le départ de Paul pour prêcher la nécessité d’observer la Loi. déploient un grand zèle autour de vous, mais leurs intentions ne sont pas bonnes : ils veulent vous détacher de moi pour que vous soyez zélés pour eux. 18C’est très beau de faire preuve de zèle pour une bonne cause, pourvu que ce soit de manière constante et non seulement lorsque je suis parmi vous, 19mes enfants, pour qui j’endure une fois encore les douleurs de l’enfantement jusqu’à ce que Christ soit formé en vous4.19 Autre traduction : jusqu’à ce que la ressemblance à Christ soit manifeste parmi vous..
20Je voudrais tellement être au milieu de vous en ce moment et vous parler sur un autre ton. Car je ne sais plus que penser à votre sujet.
Choisir entre l’alliance de l’esclavage et l’alliance de la liberté
21Dites-moi, vous qui voulez vivre sous le régime de la Loi, ne comprenez-vous pas ce que déclare la Loi ? 22Il y est écrit qu’Abraham a eu deux fils, l’un d’une esclave, et l’autre d’une femme libre4.22 Voir Gn 16.15 ; 21.2.. 23Le fils de l’esclave a été conçu de manière purement humaine. Alors que le fils de la femme libre a été donné à Abraham en vertu d’une promesse divine4.23 Voir Gn 17.16 ; 18.10..
24Il y a là une analogie : ces deux femmes représentent deux alliances. L’une de ces alliances, conclue sur le mont Sinaï, donne naissance à des enfants esclaves, c’est Agar qui la représente. 25Certes, cette « Agar Mont Sinaï » est en Arabie, mais elle correspond4.25 Certains manuscrits ont : 25 Le Sinaï est, en effet, une montagne d’Arabie et il correspond… à la Jérusalem4.25 C’est-à-dire le judaïsme. actuelle, car celle-ci vit dans l’esclavage4.25 De la Loi. avec tous ses enfants. 26Mais la Jérusalem d’en haut est libre. C’est elle qui est notre mère. 27Car il est écrit :
Réjouis-toi, femme stérile, toi qui n’as pas enfanté,
pousse des cris de joie,
toi qui ignores les douleurs de l’enfantement.
Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux
que ceux de la femme mariée4.27 Es 54.1..
28Or vous, frères et sœurs, vous êtes les enfants de la promesse, comme Isaac.
29Mais, autrefois, le fils conçu de manière simplement humaine persécutait le fils né par l’intervention de l’Esprit, et il en est de même aujourd’hui. 30Or, que dit l’Ecriture ? Renvoie l’esclave avec son fils, car le fils de l’esclave n’aura aucune part à l’héritage avec le fils de la femme libre4.30 Gn 21.9-10..
31Ainsi, mes frères et sœurs, nous ne sommes pas les enfants d’une esclave, mais de la femme libre.
1-2Lad mig bruge et eksempel. Tænk på et lille barn, som er arving til al sin fars ejendom. Indtil barnet når den myndighedsalder, som faderen forud har bestemt, har det ingen rettigheder over arven og kan derfor sammenlignes med faderens slaver. Barnet er under opsyn af en værge, og arven er i andres varetægt indtil det rette tidspunkt. 3Sådan er det også med os. Indtil Kristus kom, levede vi som umyndige børn. Vi levede som slaver af religiøse regler og denne verdens tankegang. 4-5Men da den tid kom, som Gud forud havde fastsat, sendte han sin Søn her til jorden, født af en kvinde. Kristus gik ind under den jødiske lovs herredømme for at kunne løskøbe os fra at være slaver af den og give os de fulde rettigheder som Guds sande børn.
6Da I nu er blevet Guds børn, har Gud givet jer sin egen Søns Ånd, og det er den Ånd, som gør, at vi kan kalde Gud vores Far. 7Altså er I ikke længere slaver, men børn af Gud. Men når I er børn, er I også retmæssige arvinger til alt, hvad Gud har til sine børn.
Vend ikke tilbage til slaveriet
8Før i tiden var I slaver af afguder og ting, der ikke kommer fra den sande Gud. I kendte ham jo ikke dengang. 9Men nu kender I Gud, ja endnu mere: I er kendt af Gud. Hvorfor vil I så vende tilbage til et liv styret af ineffektive lovregler og nytteløse anstrengelser? Vil I gerne være slaver af dem igen? 10I går højt op i reglerne for de ugentlige, månedlige og årlige jødiske ceremonier og fester. 11Jeg er bange for, at mit arbejde hos jer har været forgæves. 12Kære venner, jeg beder jer inderligt om at leve, som jeg gør—i frihed fra disse ting—for jeg er blevet som jer ikke-jøder—frigjort fra de jødiske lovregler.
I tog så venligt imod mig, da jeg kom til jer første gang. 13I husker jo nok, at det var min fysiske svaghed, der blev anledningen til, at jeg første gang fortalte jer om Jesus. 14Men selvom jeg så ynkelig ud, viste I hverken foragt eller afsky for mig. I tog imod mig som Guds sendebud, ja, som havde jeg været Frelseren Jesus selv. 15I var så glade og lykkelige dengang. Hvor er den glæde henne i dag? Jeg husker jeres kærlighed til mig. I ville endog have revet jeres øjne ud og givet dem til mig, hvis det havde været muligt. 16Mon I nu bliver vrede på mig, fordi jeg siger jer sandheden?
17De mennesker, som ønsker, at I skal følge de jødiske lovregler, gør alt, for at I skal komme over på deres side. De tænker ikke på, hvad der er bedst for jer, men kun på at trække jer væk fra os, så I kan blive lige så ivrige efter at følge reglerne, som de selv er. 18Det er fint at være ivrig, hvis det altså er efter at gøre det rigtige. Det burde I altid være, ikke kun når jeg er hos jer. 19Åh, mine elskede børn, jeg føler en dyb smerte for jer, som om jeg var i fødselsveer. Jeg kæmper for, at I må komme til at ligne Kristus mere og mere. 20Jeg ville ønske, at jeg var hos jer nu, så jeg kunne udtrykke mig klarere og bedre vide, hvad jeg skal sige. Jeg ved snart ikke, hvad jeg skal tænke om jer.
21Sig mig engang, I som så gerne vil følge de jødiske lovbøger, ved I egentlig, hvad der står i dem? 22Der står blandt andet, at Abraham fik to sønner. Den ene blev født af slavekvinden Hagar, den anden af hans kone Sara, den frie kvinde.4,22 Da Abrahams kone, Sara, ikke kunne få børn, foreslog hun, at Abraham fik et barn med slavepigen Hagar. Det gik Abraham med på, og Ishmael blev født. Senere fik Abraham og Sara ved et mirakel en søn sammen, som kom til at hedde Isak. Beretningen findes i 1.Mos. 15–21. 23Slavekvindens søn blev født som følge af menneskelige planer. Den frie kvindes søn blev født som følge af et løfte fra Gud. 24Den historie har en dybere betydning. De to kvinder symboliserer de to pagter mellem Gud og mennesker. Lovens pagt, som Gud oprettede med Israels folk på Sinaibjerget, svarer til slavekvinden Hagar. Den pagts „børn” lever som slaver. 25Sinaibjerget i Arabien symboliserer det jordiske Jerusalem, som er centrum for de jøder, der lever som slaver af loven. 26Den frie kvinde, Sara, er symbol på det himmelske Jerusalem, og hendes „børn” lever i frihed. Hun er „mor” til alle os, som tror på Kristus. 27Der står jo skrevet:
„Glæd dig, du kvinde, som ikke kan få børn.
Bryd ud i jubel, du, som ikke kender til veer.
Den tilsidesatte hustru får masser af børn,
langt flere end hende, der har manden.”4,27 Citat fra Es. 54,1. Se også 1.Mos. 15,5 om Saras og Abrahams utallige „børn”. Hagar kunne sagtens få børn, blot hun havde en mand, mens Sara blev tilsidesat, da hun ikke kunne få børn. Men i sidste instans fik Sara mange flere åndelige efterkommere, end nogen kvinde har fået fysiske efterkommere.
28I, som er kristne, ligner Saras søn, Isak, idet jeres åndelige fødsel er et resultat af Guds løfte til Abraham. 29Men det samme som skete dengang, sker også i dag. De, som er „født” i kraft af menneskelig tankegang, forfølger dem, som er „født” i kraft af Helligånden. 30Det har Skriften også noget at sige om: „Jag slavekvinden og hendes søn bort, for slavekvindens søn må aldrig få del i den frie søns arv.”4,30 1.Mos. 21,10. 31Altså er vi ikke født til at leve i slaveri, men til at leve i frihed.
